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Le secteur du transport public particulier de personnes (taxis, VTC, motos-taxis, etc.) a fait l’objet d’une enquête de la part de la DGCCRF. Verdict : la communication d’information à l’égard des clients est à améliorer…
Taxis et VTC : plus d’un tiers des établissements contrôlés en anomalie…
Le secteur du transport public particulier de personnes, qui a connu d’importants bouleversements ces dernières années avec l’apparition des VTC (véhicules de transport avec chauffeur), a fait l’objet de nombreux signalements de la part des consommateurs.
D’où la décision de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) d’enquêter spécifiquement sur ce secteur.
Au total, 35,41 % des établissements contrôlés sont en anomalie.
Les principales anomalies relevées ont trait à la présence de mentions qui portent à confusion, par exemple :
- des chauffeurs de VTC utilisant parfois le mot « taxi » dans leur référencement ou dans l’URL de leur site Internet ;
- des professionnels utilisant des logos institutionnels (agglomérations, République française, DGCCRF, aéroports, SNCF) pour laisser penser qu’ils sont agréés par des institutions ;
- des professionnels utilisant des mentions telles que « taxi VSL », « taxi médical », « transport médical », « trajet médical », qui sont susceptibles de créer de la confusion avec les transports sanitaires ;
- des chauffeurs de taxis « confondant » le lieu de leur résidence personnelle avec la commune de rattachement de leur taxi pour faire plus de trajets hors zone de rattachement (pour rappel, les tarifs hors zones sont plus élevés).
Quant aux autres manquements relevés, ils portent notamment sur :
- le refus des paiements par carte bancaire en-deçà de certains montants de courses ;
- la présence de mentions légales incomplètes ;
- l’absence d’affichage obligatoire des conditions de remise de facture.
Taxis, VTC et relation client : un problème de communication… – © Copyright WebLex